09/03/2012

Transmutations biologiques. Travaux de C. L. KERVRAN


Grandes possibilités de la matière vivante
Les transmutations biologiques se produisent au sein de la matière vivante. Elles peuvent donc se réaliser chez l'être humain, chez les animaux, chez plantes et chez les microorganismes. Elles permettent à la matière vivante ou à des écosystèmes complets de s'auto-équilibrer en matière de minéraux et d'oligo-éléments. La matière vivante peut ainsi se " fabriquer " les minéraux qui pourraient lui manquer en utilisant d'autres minéraux qu'elle possède en surplus. Cette possibilité est fantastique. À la lumière des travaux de Kervran, on ne peut plus considérer les carences minéralogiques de la façon conventionnelle.

LES TRAVAUX DU PROFESSEUR C. LOUIS KERVRAN
En 1962, ce chercheur, hélas, dont les travaux sont restés dans l’ombre, redoutable
dénicheur, esprit d’une grande curiosité, fin analyste, dont les déductions laissaient
pantois plus d’un de ses pairs, publiait les premiers résultats de ses recherches.
Il démontrait ainsi que des transmutations biologiques, simplement dues à l’énergie
provenant d’êtres vivants (microbes, plantes, animaux), sont dans la nature aussi
nombreuses que variées.
Ces transmutations à faible énergie intéressent beaucoup de secteurs, en particulier celui
de l’agriculture. Elles apportent une intéressante explication à beaucoup de questions
restées sans réponse notamment dans le domaine de la santé.
Comment se fait-il qu’une terre laissée au repos (jachère) reconstitue d’elle-même ses
propres réserves épuisées par des récoltes récentes ?
Pourquoi les pâquerettes sont abondantes sur les terrains sableux, pauvres en calcium
(calcaire) alors que l’analyse découvre qu’elles sont riches …en calcium ?
Pourquoi le sarrazin ayant une affinité très nette pour les terrains sableux puisse contenir
autant de calcium ?
L’expérience de Prout (1822) montre que le poussin, fraîchement éclos, referme dans son
squelette quatre à cinq fois plus de calcium que n’en contenait l’oeuf au moment de la
ponte ?
Comment les poules élevées en région granitique, sans calcium, pondent-elles des oeufs avec une coquille calcaire ?
Pourquoi des graines qui germent voient-elles le poids de leur potassium diminuer
pendant que le poids de calcium augment ?

Réponse du professeur Kervran
Les micro-organismes sont capables avec les enzymes qu’ils élaborent, d’opérer des remaniements au sein du noyau des atomes. Dans une réaction chimique ordinaire, l’intégrité des atomes est respectée. Par contre, quand il s’agit de transmutations biologiques, c’est la structure intime du noyau des atomes qui varie sous l’impulsion d’énergies relativement faibles par rapport à celles mises en œuvre dans la physique nucléaire. Ceci le plus naturellement du monde.

Les phénomènes aberrants
La théorie de Kervran sur les transmutations biologiques a permis d'expliquer un grand nombre de phénomènes dits aberrants. Par exemple, on sait depuis très longtemps que la prêle est une plante qui favorise grandement la recalcification. Les Romains l'utilisaient pour traiter les fractures osseuses. Or la prêle ne contient pratiquement pas de calcium. Elle est cependant très riche en silicium organique. C'est ce silicium qui est transformé en calcium dans l'organisme, comme Kervran l'a démontré. La réaction est la suivante :  Si (28) = C (12) + O (16).
Personne ne pouvait expliquer pourquoi la prêle est recalcifiant. Avec la théorie de Kervran, l'explication est fournie. Ce phénomène n'est donc plus considéré comme étant aberrant!
Kervran a également pu expliquer pourquoi la pratique de la jachère redonne aux sols leur richesse minéralogique. Il a expliqué aussi pourquoi on voit des pâquerettes apparaître sur des gazons dont le sol est plus ou moins épuisé en calcium.  Or les pâquerettes sont riches en chaux (carbonate de calcium). D'où tirent-elles ce calcium? Ces plantes transmutent donc un autre élément en calcium. Ainsi en se décomposant, la pâquerette apportera au sol ce dont il manque pour son équilibre. (voir aussi à ce sujet les travaux de Claude Bourguignon)



Composition atomique des éléments.
La découverte de la structure des atomes a révélé qu’ils sont tous formés de particules élémentaires (protons, neutrons, électrons), ce nombre tenant lieu de pièce d’identité.

1. le n° d’ordre des éléments dans la classification est donné par le nombre de protons de leur noyau.
2. certains éléments, ayant le même nombre de neutrons, ne sont séparés que par un proton : c’est le cas :
du bore et du carbone,
du fluor et du néon,
du phosphore et du soufre,
du sodium et du magnésium,
de l’aluminium et du silicium,
du potassium et du calcium.
Or cette différence d’un proton correspond à la composition du noyau d’hydrogène…


Règles des transmutations biologiques
Pour comprendre les transmutations biologiques, il faut en expliquer le fonctionnement.. Les transmutations répondent à
des règles précises, énoncées par Kervran. Ces règles sont faciles à comprendre. On en compte cinq.
1. Les transmutations biologiques se font avec équilibre exact des masses atomiques.
2. Elles se font aussi avec équilibre du nombre des électrons.
3. Elles impliquent des déplacements (en plus ou en moins) de l'hydrogène (H), de l'oxygène (O), du carbone (C) ou
du lithium (Li).
4. Elles se font à partir d'éléments naturels stables pour aboutir à d'autres éléments naturels stables.
5. Elles se réalisent à faible énergie et impliquent la présence d'enzymes spécifiques.


Reprenons ces règles une à une pour fournir une explication plus nette. La première règle implique les masses atomiques :

On sait que chaque élément a sa propre masse atomique. L'hydrogène qui est le premier élément, a 1,0079 comme masse atomique. Le calcium qui est le 20ième élément, a 40,078 comme masse atomique. Dans le tableau périodique des éléments, les masses atomiques sont indiquées. Pour qu'une transmutation biologique puisse se réaliser, il faut que les masses atomiques s'équilibrent.

La deuxième règle porte sur le nombre des électrons. Ce nombre correspond dans le tableau périodique des éléments à leur rang. L'hydrogène qui est le premier élément, a donc un électron qui circule autour de son noyau. Le deuxième élément est l'hélium (He). Il a donc deux électrons qui circulent autour de son noyau. Le calcium est le vingtième élément.
Il a donc vingt électrons qui circulent autour de son noyau. Pour qu'une transmutation biologique puisse se réaliser, il faut un équilibre exact du nombre des électrons.
Exemple : Si (14) = C (6) + O (8)

La troisième règle dit qu'une réaction de transmutation biologique doit nécessairement impliquer au moins des déplacements (en plus ou en moins) de l'hydrogène (H), de l'oxygène (O), du carbone (C) ou du lithium (Li).

Dans les deux exemples donnés plus haut, la transmutation serait possible puisque au moins un de ces éléments y est impliqué.

La quatrième règle porte sur les éléments naturels stables. Le silicium, le carbone et l'oxygène impliqués dans nos exemples ne sont pas des isotopes instables, mais des éléments stables. Les isotopes instables ne permettent pas de réaliser une transmutation biologique.
Exemple : Si (28) + H (1) = P (29)
Cette transmutation n'est pas possible puisque la masse atomique du phosphore (P) est de 31 et non pas de 29. On obtiendrait ainsi un isotope instable du phosphore, ce qui nie la quatrième règle.
La cinquième règle suppose l'existence d'une enzyme spécifique pour réaliser la réaction. Si cette enzyme n'est pas présente, la transmutation ne se produira pas, même si les quatre autres conditions précédentes sont réunies.

Les travaux de Kervran permettent d'entrevoir d'énormes possibilités.
Il est certes important d'apporter à l'organisme une bonne variété d'aliments pour échapper aux carences minéralogiques. Mais l'organisme dispose d'un bon nombre d'enzymes capables de réaliser des transmutations biologiques. Il faut savoir aussi que l'organisme fait très probablement largement appel aux transmutations biologiques pour aller chercher les minéraux et oligo-éléments dont il pourrait avoir besoin.

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