17/03/2012

Les transmutations biologiques (C. Louis KERVRAN)

Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Energie Paris, Louis Kervran, Maloine, 1975, 165 références bibliographiques, ISBN 2224001789

"Dans notre discipline, je mesurais les limites de notre savoir, très vite, je me suis aperçu qu'en biologie, comme en physique, que des hypothèses était considérées comme des sciences exactes, des faits tangibles, sans avoir été ni expérimentées, ni vérifiées, qu'elle étaient contredites par les observations, ce qui m'a amené à étudier des voies que mes confrères négligeaient."


 

 

Résumé

À la fin des années 1950, un biologiste français, C. Louis Kervran (1901-1983), découvre une nouvelle propriété à la matière vivante. Celle-ci permet des transmutations à faible dégagement d'énergie. Ces phénomènes n'ont rien à voir avec ce qui se passe en physique nucléaire classique. Ce sont des enzymes qui activeraient ces transmutations biologiques. Ces dernières se réalisent selon des règles précises.
À la fin du XVIII e siècle, Lavoisier, un des créateurs de la chimie moderne, enseignait que rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. La théorie de Kervran sur les transmutations biologiques ne nie pas ces principes. Elle va au-delà de ce que Lavoisier concevait en affirmant qu'un élément simple peut se combiner à un autre élément simple et devenir un troisième élément simple. On parle ici d'un ajout, mais les transmutations biologiques peuvent aussi se produire à partir d'une extraction. On peut enlever à un élément simple les particules d'un autre élément simple et ainsi obtenir un troisième élément simple.

Grandes possibilités de la matière vivante

Les transmutations biologiques se produisent au sein de la matière vivante. Elles peuvent donc se réaliser chez l'être humain, chez les animaux, chez plantes et chez les microorganismes. Elles permettent à la matière vivante de s'auto équilibrer en matière de minéraux et d'oligo-éléments. La matière vivante peut ainsi se " fabriquer " les minéraux qui pourraient lui manquer en utilisant d'autres minéraux qu'elle possède en surplus. Cette possibilité est fantastique. À la lumière des travaux de Kervran, on ne peut plus considérer les carences minéralogiques de la façon conventionnelle. 

Les phénomènes aberrants

La théorie de Kervran sur les transmutations biologiques a permis d'expliquer un grand nombre de phénomènes dits aberrants. Par exemple, on sait depuis très longtemps que la prêle est une plante qui favorise grandement la recalcification. Les Romains l'utilisaient pour traiter les fractures osseuses. Or la prêle ne contient pratiquement pas de calcium. Elle est cependant très riche en silicium organique. C'est ce silicium qui est transformé en calcium dans l'organisme, comme Kervran l'a démontré. La réaction est la suivante :
Si + C = Ca
Personne ne pouvait expliquer pourquoi la prêle est recalcifiant. Avec la théorie de Kervran, l'explication est fournie. Ce phénomène n'est donc plus considéré comme étant aberrant!
Kervran a également pu expliquer pourquoi la pratique de la jachère redonne aux sols leur richesse minéralogique. Il a expliqué aussi pourquoi on voit des pâquerettes apparaître sur des gazons dont le sol est plus ou moins épuisé en calcium. Or les pâquerettes sont riches en chaux (carbonate de calcium). D'où tirent-elles ce calcium?
Pas du sol puisqu'il en contient très peu lorsque les pâquerettes apparaissent. Ces plantes transmutent donc un autre élément en calcium.



Contenu
Résumé
Les phénomènes aberrants
Effet Kervran
Historique
Définition de l’effet Kervran
Résumé des principes fondamentaux de l’effet  Kervran
La méthode de preuves de Kervran
Réactions les plus courantes
La chimie n’explique pas que le calcium de nos os vienne de l’alimentation.
Les expériences
La souris transforme du magnésium en calcium.
Le homard transforme du magnésium en calcium.
La poule produit du phosphore et du calcium.
Les travailleurs du pétrole produisent du magnésium.
La transformation de sodium en potassium limite notre température.
Les fruits qui sèchent produisent magnésium, phosphore, souffre, calcium, fer.
Le salpêtre produit du potassium.
La plante Tillandsia produit ses minéraux à partir d’eau et d’air « purs ».
L’avoine convertit du potassium en calcium.
Des microorganismes produisent du potassium ou du phosphore.
Réduction de radioactivité par des micro-organismes
Doute scientifique entre « Chimie » et « Kervran »
Hypothèse CS : La vie utilise seulement la chimie moléculaire
Hypothèse VN : La vie utilise aussi les réactions atomiques nucléaires
Le doute éditorial
Aspects théoriques
Questions de masses et d'énergies
Comparer les hypothèses physico-chimiques
Propositions Théoriques
Simili-Frittage
Caractéristiques des réactions et recherches théoriques
Hypothèse neutrino d’Olivier Costa de Beauregard
Biomasse atomique variable
Description
Exemples de mesures de Hauschka
Volkamer et al. confirment des mesures de Hauschka.
Arthur Gohin observe 3 plantes adultes
Autres chercheurs
Diversité des variations
Théorie de la variation de masse
Conclusions
Références variation de la masse
Notes et références
Vulgarisation
Recherches publiées, Etudes personnelles
Listes et guides


Corentin Louis Kervran est un scientifique français né à Quimper en 1901 et mort en 1983.
Il est surtout connu pour ses travaux sur la transmutation biologique des éléments chimiques, qui a lieu au sein des êtres vivants, transmutation nucléaire à froid dite effet Kervran ou fusion froide fusion froide (en anglais cold fusion).
Il était membre de la New York Academy of Sciences, Directeur de conférences de l'Université de Paris (voir ci-dessous ses titres), Membre du Conseil d’Hygiène de la Seine, et de la Commission du Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique (1966).
Il était reconnu expert sur le syndrome d'irradiation aiguë pour le gouvernement français depuis 1945. Il a été proposé en 1975 pour le prix Nobel en médecine et physiologie.
En 1993 le prix alternatif Ig Nobel de physique lui est décerné pour sa conclusion que le calcium des coquilles d'œufs de poulet est créé par un processus de fusion froide.
Il a consacré plusieurs livres à étudier et à prouver la réalité des transmutations biologiques, aussi nommées Effet Kervran.
Il a coopéré avec Olivier Costa de Beauregard pour fonder la théorie de ce phénomène.
L'effet Kervran biologique combine :
§  une réaction chimique
§  une interaction à faible énergie de noyaux atomiques
§  et une catalyse qui les favorise lors d'un processus biologique.
Les contradictions qu’il semble soulever, se résolvent après une analyse soigneuse et les lois de ces domaines sont respectées. L’effet Kervran ouvre un domaine nouveau où physique, chimie et catalyse ont chacun leur rôle et où ils se combinent et s’enrichissent mutuellement (voir Aspects théoriques). L’étude du doute scientifique est favorable à l’effet Kervran pour étendre le consensus actuel.
L’effet Kervran est la fusion ou fission d’atomes, sans radioactivité détectable, par des êtres vivants et en géologie. Par exemple, le calcium de nos os vient du magnésium que nous absorbons.
La chimie et la biochimie sont fondées sur le principe de la conservation des atomes lors des réactions chimiques. Ce principe est respecté par des millions de réactions et il n'y a pas lieu de le remettre en doute. Pourtant un très petit nombre de processus biologiques (plus de 10) ne sont pas explicables s'il est la seule explication. Par exemple, plusieurs experts chimistes reconnus ont essayé, mais n'ont jamais réussi, à démontrer que le calcium de nos os provient du calcium que nous absorbons.
D'autre part, des chercheurs de plus en plus nombreux ont montré par des milliers expériences qui se confirment mutuellement que certains processus biologiques font apparaître des masses conséquentes d'éléments chimiques et en font disparaître d'autres. C'est Louis Corentin Kervran qui a compris le lien entre ces diverses expériences et difficultés d'explications, qui en a fait la première synthèse, les a confirmées en les reproduisant, et a suscité des travaux d'autres chercheurs.
La variation de la masse globale qui en résulte ne contredit pas le principe de conservation de la matière car l’écart vient de la variation d’énergie de liaison dans les noyaux fusionnés ou fissionnés. Ces réactions respectent le principe de conservation des nucléons (protons et neutrons). La « nouveauté » est la découverte de la capacité des processus biologiques à utiliser ces fusions ou fissions.
Plusieurs types d'expériences confirment cet effet :
§  Les analyses chimiques des éléments entrant et sortant d'un organisme biologique concernent de nombreuses espèces et de nombreux minéraux et oligo-éléments intervenant en biologie.
§  La variation de masse d'organismes vivants dans une enceinte hermétiquement close.
§  La réduction de radioactivité de déchets nucléaires par des microorganismes en quelques jours.

L’effet Kervran ne remet pas en cause les connaissances déjà acquises par la recherche chimique et la recherche atomique classique, mais il permet de les enrichir, d’étendre leurs domaines de compétences, et de les relier.
§  De 1795 à 1797, l’Académie des Sciences de Berlin organise un concours et Schrader le gagne. Ses graines de blé, d’orge et de seigle germent dans de la fleur de soufre et de l’eau distillée. La comparaison des analyses des germes et des graines montre que de la matière a été créée. 
§  En 1799, Louis-Nicolas Vauquelin, qui étudie les œufs de poule, écrit : "Je ne donne ... ces résultats que comme des aperçus ... auxquels je ne puis encore accorder une confiance entière [une seule expérience non confirmée. Il faudrait ] ... les répéter et les varier de diverses manières ... et si nous arrivions aux mêmes résultats, ce seroit un grand pas de fait dans la philosophie naturelle, et beaucoup de phénomènes, dont la cause est inconnue, seroient expliqués". (PB p 48)
Vauquelin a donc compris que les processus biologiques n’utilisent pas que les phénomènes chimiques.
§  En 1807, le chimiste réputé Braconnot montre la formation de potassium par des graines de moutarde et de radis en germination.
§  1808 Schwann, théorie de la cellule : A priori l'être vivant est un système matériel qui suit les lois de la mécanique, donc il n'y a pas de possibilité de variation de masse
§  1875 à 1883 Von Herzeele : la germination de graines ne respecte pas la conservation des éléments simples.
§  1934-1940 Rudolf Hauschka : La variation de masse en vase clos est fortement corrélée à la phase de la lune au début de la germination.
§  1952-1954 Rudolf Hauschka compare des graines de différentes origines.
§  En 1959, Louis Corentin Kervran met en évidence cet aspect de la matière que la physique classique ne pouvait constater à cause de la grande différence dans les conditions d’observations.
§  En 1975, Kervran rassemble, argumente et publie des preuves de cet effet validé scientifiquement par des milliers d’expériences qui se confirment mutuellement.
§  1989 Dr. L.W.J. Holleman, travaille sur l'algue Chlorella vulgaris par la méthode cumulative
§  1994 K. Volkamer et al. reproduisent et confirment des mesures de Hauschka
§  2006 Arthur Gohin : observe 3 plantes différentes.
Depuis, de nombreux chercheurs ont développé l’étude de plusieurs aspects de ce phénomène, mais en 2008, encore aucune théorie n’est validée.

Ce phénomène  est plus volontiers appelé maintenant  "Fusion Froide".
Kervran nommait ce phénomène « Transmutation à faible énergie ». L'un des sens du mot transmutation évoque l’alchimie, mais il s’agit ici de transmutation nucléaire moderne. (PB p 9 à 15)
L’effet Kervran est l’ensemble des fusions et fissions des noyaux d’isotopes atomiques stables sans radioactivité détectable :
§  Les réactions constatées en biologie sont basées pour la plupart sur des fusions et fissions avec l’hydrogène, l’oxygène ou le carbone et concernent au moins : H, C, N, O, Na, Mg, Al, Si, P, S, K, Ca, Mn, Fe.
§  Plusieurs de ces réactions sont réversibles, c’est-à-dire réalisées aussi dans l’autre sens par d’autres processus biologiques.
§  Seuls certains isotopes sont concernés et ils sont tous stables.
§  Lors de ces réactions atomiques nucléaires biologiques, on n’a pas réussi à détecter les rayonnements habituellement produits par les réactions à haute énergie (alpha, bêta, gamma, rayons X). La différence de masse-énergie est peut-être apportée ou emportée par des neutrinos et antineutrinos.
§  Il n’utilise que des interactions nucléaires dites à faible énergie.
§  Il s’accompagne d’une variation de masse en accord avec l’énergie moyenne de liaison.
§  Ces réactions sont lentes.
§  Il se produit lors de processus biologiques.
§  L’effet thermique résiduel est très faible et ne gène pas les êtres vivants.
§  Il se produit aussi lors de processus géologiques où les conditions sont très différentes en pressions et températures.
§  Kervran appelle ces réactions "nuclido-biologiques" (PB p 111).
§  Kervran propose de noter ces réactions suivant cet exemple Mg + O :=: Ca
§  Il apporte des indices sur la structure des noyaux atomiques sans définir cette structure.
Pour le petit nombre de réactions qui le concernent, l’effet Kervran respecte le principe de conservation de la matière, il y intègre la correspondance masse-énergie de la relativité et déplace le principe d’invariance qui devient :
 « Dans l’effet Kervran, les réactions physico-chimiques conservent le nombre de nucléons. »
Pour prouver la réalité de ce phénomène Corentin Louis Kervran a étudié des centaines d’expériences, de lui-même et de nombreux autres chercheurs, selon la méthode des bilans, c’est-à-dire qu’il compare toutes les entrées et toutes les sorties des éléments chimiques étudiés.
Pour chaque élément chimique étudié, on mesure ou l’on évalue la masse de toutes les entrées possibles de cet élément, puis on laisse vivre l’organisme étudié, puis on mesure ou l’on évalue la masse de toutes les sorties. On ajuste éventuellement les entrées et sorties pour tenir compte des effets parasites des matériels d’expériences (dilution des parois et autres). La différence entre le total des entrées et le total des sorties montre que la masse, donc le nombre d’atomes de l’élément ont beaucoup varié, donc que des atomes de cet élément se sont formés (ou ont disparu et sont sous d’autres formes). La seule explication actuellement disponible provient des fusions et fissions de la physique atomique qui permettent la formation ou la disparition d’atomes d’un élément.
Un autre effet de masse se produit dans les expériences où des organismes vivants sont complètement isolés et où l’on constate que la masse globale varie. Kervran n’en parle pas du tout, mais Hauschka l’a beaucoup étudié. La plupart des éléments chimiques composant les êtres vivants ont des noyaux atomiques plus légers que celui du fer. Lors des fusions de ces atomes, l’énergie moyenne de liaison des nucléons augmente car les nucléons sont alors plus souvent dans des noyaux plus liés, et la masse apparente moyenne des nucléons augmente. Les fissions ont l’effet inverse et diminuent la masse moyenne.
Ces réactions ne concernent pas globalement des éléments chimiques, mais des isotopes spécifiques. Il faut en tenir compte dans les équations, la conservation des nucléons et les calculs de masse et d’énergie.
Sa bibliographie des preuves en biologie est composée de 165 références. Les précautions  sont très nombreuses : expériences préliminaires pour mieux cibler l’expérience rapportée, répétitions pour assurer la validité statistique, rapporter les conclusions, mais aussi les mesures et les raisonnements et critiquer le tout précisément et de plusieurs points de vue, décrire les variétés biologiques et les variations de conditions expérimentales, importance de la dispersion des mesures. . .
Kervran résume les réactions avec l’hydrogène et les éléments de la colonne voisine du Tableau périodique des éléments (PB p 269 à 270)
§  11 Na + 1 H :=: 12 Mg isotope 24
§  13 Al + 1 H :=: 14 Si isotope 28
§  15 P + 1 H :=: 16 S isotope 32
§  19 K + 1 H :=: 20 Ca isotopes 40, 42
§  25 Mn + 1 H :=: 26 Fe isotope 56
Réactions avec l’oxygène et les éléments de la même colonne du tableau,
§  6 C + 8 O :=: 14 Si isotopes 28, 29, 30
§  7 N + 8 O :=: 15 P isotope 31
§  8 O + 8 O :=: 16 S isotope 32, 33, 34
§  11 Na + 8 O :=: 19 K isotopes 39, 41
§  12 Mg + 8 O :=: 20 Ca isotopes 40, 42, 43, 44
§   
Le calcaire des os est secrété par une membrane. On trouve le calcaire du côté de l’os, jamais de l’autre côté. Plusieurs chimistes réputés ont cherché à montrer que le calcaire des os provient du calcium du reste du corps (PB p 73 à 76)  :
§  Stolkowski a écrit : "Finalement il est d’usage de masquer notre ignorance de l’origine biochimique du calcaire en désignant ce qui est sécrété par les cellules formatrices sous le nom de protéine phospho-carbonatée"
§  En 1939, Drach, Directeur d’un laboratoire d’océanographie, rédige une thèse sur la mue du crabe et conclue page 354 : "Rien ... ne permet d’affirmer la nécessité d’un apport alimentaire de calcium pour la construction du squelette ...". La carapace imperméable est formée de fins cristaux de calcite et se forme par l’intérieur. Drach ne voit que les branchies comme entrée possible du calcium vers le sang, mais n’a pu le prouver car on ne sait pas ou passe ce calcium qu’on ne retrouve pas dans l’organisme. Une substance où l’on ne peut trouver de calcium devient du calcaire en quelques heures dans le tissu à canaux hexagonaux où se forme la carapace (comme pour la formation des os).
§  En 1962, Selye écrit Calciphilaxie, 582 pages pour étudier le métabolisme du calcaire, et conclut : "La nature du mécanisme local de la calcification est un des plus importants problèmes de biochimie non résolu."
§  En 1966, le docteur L.Bertrand compile 83 références qui montrent qu’une carence en magnésium entraîne une hypocalcémie et conduit à une tétanie (spasmophilie). L’administration de calcium ne rétablit pas une calcémie normale, mais l’ingestion de magnésium oui (PB p 77). Le Docteur Bertrand écrit : "Les manifestations tétaniques hypocalcémiques sont conditionnées par une hyperkaliémie..." dans "Spasmophilie" Cahiers Sandoz n° 7, juin 1966 (Ca - H :=: K) (PB p 104).7
§  En 1967, F. Bronner, de l’école de médecine de Louisville, écrit une étude de 10 pages, dans "Transactions of the New York Academy of Sciences", février 1967. Il a expérimenté sur 109 rats alimentés avec des taux différents de calcium. Il écrit qu’une erreur technique systématique est invraisemblable et que ses bilans ne peuvent être faux. Le bilan du calcium est négatif, l’organisme rejette plus de calcium qu’il n’en ingère.C’est incompréhensible, et il reconnaît que cette situation est un vrai paradoxe et qu’il faut pousser les recherches plus loin.
Plusieurs études récentes montrent qu'un apport de calcium ne réduit pas le risque de fracture, même avec de la vitamine D :
§  Dr Fraze Anderson : Sur 5292 personnes de 70 ans et plus et de moins de 58 kg, après une première fracture de moins de 10 ans, elles ont le même risque de 13% d'une autre fracture.
§  Dr David Torgenson : Sur 3314 femmes de 70 ans et plus et ayant un ou plusieurs facteurs de risque pour la rupture de la hanche, le risque de fracture est le même avec ou sans supplémentation en calcium et/ou vitamine D3.
§  Dr Bischoff-Ferrari : Une dose de vitamine D de 700 à 800 IU/d réduit autant le risque de fracture avec ou sans supplémentation en calcium, à plus de 60 ans, de 26% pour les fractures de la hanche sur 9294 personnes, de 23% pour les fractures non-vertébrales sur 9820 personnes.
Sur 48 souris de 25 g nourries par gavage de manière presque identique pendant 5 jours, 24 servaient de témoins et 24 recevaient en plus 100 mg de chlorure de magnésium par kg et par jour. Le lot avec supplément de magnésium pesait à la fin 15 % de plus. Toutes les entrées et sorties des corps et les excréments ont été pesés. Le lot avec supplément de Mg :
§  contenait 2,48 - 1,84 = 0,64 g de plus de calcium.
§  contenait 2,40 - 1,80 = 0,60 g de plus de phosphore.
Ici toutes les conditions d’expérience et les méthodes de mesures sont les mêmes pour les deux lots de souris. La seule différence est le surplus de magnésium qui provoque un surplus de calcium et de potassium, il y a donc transmutation. (Mg + O :=: Ca)
Le magnésium n'est pas un catalyseur car il est consommé. Le calcium alimentaire n'est pas seulement "mieux fixé par plus de magnésium" car le calcium sortant est 5 fois plus important que le Ca alimentaire entrant, on est donc largement au delà de la "fixation" des entrants. Puisque l'on a tenu compte des excréments, le calcium fixé ou non est pris en compte.
Expérience de Kervran présentée à l’Académie d’Agriculture de France, le 13/12/1967, par J. Desoutter du Conseil Supérieur des Haras (PB p 79 à 82).
Le calcium d’un homard, qui mue sans manger dans 75 litres d’eau en 17 jours, passe de 0,56 g à 1,90 g dans son corps (carapace) et de 3,75 g à 13,55 g dans l’eau.
Puisque la quantité de calcium a augmenté dans le homard et dans l’eau, et qu’il n’a pas pu venir du homard, ni de l’eau, ni de l’air environnant, c’est qu’il a été fabriqué par le homard à partir d’autres atomes (de magnésium).
Analyses réalisées par un laboratoire officiel de l’INRA. Les analyses ont été refaites plusieurs fois par des méthodes différentes et par deux laboratoires et la dispersion était faible. (Mg + O :=: Ca) (Deuxième expérience de Kervran, assisté de l’ingénieur chimiste J. Guéguen, 1968-1969, PB p 93 à 95)
Kervran rapporte et reproduit l’expérience de L. N. Vauquelin de 1799. (PB p 45 à 47)7 On nourrit une poule uniquement d’avoine et, en 10 jours, elle produit 4 œufs et des fientes.
Le bilan de phosphate de chaux est de 11,9 g dans les fientes moins 5,9 g dans l’avoine, donc une croissance de 6,0 g.
Le bilan de carbonate de chaux est de 2,5 g dans les fientes plus 19,7 g dans les coquilles d’œufs moins presque rien dans l’avoine, donc une croissance de 22,3 g.
Le total des sels calciques sortants est 4,75 fois le total des entrants. (K + H :=: Ca) Puisque le calcium n’est pas venu des entrées de l’expérience, il est forcément venu d’autres éléments chimiques.
(Citation de Flaubert dans "Bouvard et Pécuchet") (Texte intégral dans les "Annales de chimie", vol 29, 30 nivôse an VII, 19/01/1799, pages 3 à 26, Titre de l’étude "Expériences sur les excréments des poules, comparés à la nourriture qu’elles prennent, et Réflexions sur la formation de la coquille d’œuf, par le cit. Vauquelin")
En 1959 au Sahara, à Ouargla, dans une équipe de travailleurs du pétrole, le magnésium ingéré et excrété a été mesuré chaque jour pendant 6 mois. En avril et fin septembre le bilan était équilibré, de mai à Août, le bilan était croissant et du 5 au 9 septembre, l’excrétion était supérieure à l’ingestion de 420 - 198 = 222 mg/j. (Organisme officiel Prohuza avec le concours de la Marine Française, PB p 66 à 67)
Les travailleurs en ambiance chaude à plus de 37°C à l’ombre, pour y résister, consomment beaucoup de sel (sodium) et rejettent beaucoup de potassium. Ceci pendant plusieurs mois, et avec une limitation de la température corporelle autour de 38 °C. Le bilan K/Na et le bilan thermique sont étonnamment semblables (K et Na en milligrammes) :
§  En mai, K/Na=0,75, l’excédent est de 1300 calories.
§  En juillet, K/Na=1,55, l’excédent est de 3900 calories.
§  En septembre, K/Na=1,2, l’excédent est de 2200 calories.
Des expériences, complémentaires avec des personnes vêtues de combinaisons étanches et avec une analyse de l’air inspiré et expiré, annulent presque l’effet possible de la transpiration, montrent la même transformation de sodium en potassium et confirment encore mieux que c’est bien cette transformation qui absorbe la chaleur. De même chez les malades fiévreux qu’on enveloppe pour qu’ils gardent leur sueur liquide et évitent un refroidissement externe. De même pour le sauna finlandais. Tout cela correspond bien au conseil de boire salé pour limiter la fièvre et éviter l’hyperthermie.
Donc la limitation de température ne vient pas de l’évaporation et nous évitons l’hyperthermie en transformant du sodium en potassium (Na + O :=: K). (En 1959 au Sahara, à Ouargla, Organisme officiel Prohuza avec le concours de la Marine Française, PB p 68 à 72)

Les fruits qui sèchent produisent magnésium, phosphore, souffre, calcium, fer.
Dans les tables de compositions des aliments (mesurées par Mme Lucie Randoin, ou autres), (Henri Charles Geffroy, revue "La Vie Claire", 12/1966) et (PB p 53 à 60), nous voyons que les taux de divers éléments chimiques varient de manières différentes. L’évaporation réduirait tous les taux de la même manière et les réactions chimiques ne peuvent modifier ces rapports, alors que l’effet Kervran permet d’expliquer ces différences. Pour ces divers cas, il n’y a pas de source extérieure des éléments qui augmentent et l’on est conduit à conclure qu’ils ont été produits à partir d’autres déjà présent dans le fruit frais.
§  Dans les figues qui sèchent le taux d’éléments en mg pour 100 g change entre l’état frais et l’état sec. Le rapport sec/frais est de 3,4 pour S et Mg, de 5,3 pour Ca, de 3,8 pour P.
§  Les petits pois pendant qu’ils sèchent changent de composition atomique. Le rapport P/S passe de 2 à 1,7. Le rapport Mg/Ca passe de 1,6 à 2,16. Le rapport P/Ca passe de 4,7 à 6,33.
§  Dans les bananes qui sèchent le rapport P/Ca passe de 2,5 à 4,3.
§  Dans le raisin qui sèche le rapport P/Ca passe de 1 à 3,6.
§  Dans la châtaigne qui sèche le rapport Fe/Cu passe de 1,33 à 2,86.
Donc pendant le séchage des fruits une certaine quantité de certains éléments a été créée au point de multiplier jusqu’à six fois le nombre initial d’atomes (à partir d’autres éléments qui disparaissent).

Le salpêtre se développe sur la chaux des murs humides. Ce sont les bactéries qui produisent la nitrification et l’explication classique est que le potassium peut venir de nombreuses sources. Mais des murs isolés des sources habituelles de potassium ou les expériences en autoclave montrent aussi la nitrification sans source de potassium, donc l’effet Kervran.
En 21 jours d’incubation en autoclave à 28°C on obtient une augmentation de potassium
§  de +2,73% en moyenne dans les tubes contenant au départ du calcium pur,
§  et +5,71% avec au départ du calcaire de Lithotamnium calcareum. (PB p 109 à 117)
La réaction est Ca - H :=: K
Des expériences préliminaires montrent que du potassium migre des boîtes de Pétri en verre, pyrex ou polyéthylène, et l’on en tient compte. Les expériences ont été recommencées avec 5 tubes, puis 15 tubes, puis 100 tubes, pour satisfaire la demande des statisticiens, avec du carbonate de calcium pur comme support et en dosant Ca et K.
J. E. Zündel a obtenu par bouture le développement de la plante Tillandsia sur des fils de fer ou de cuivre ou de nylon. Elle n’a reçu que de l’air dépoussiéré et de l’eau déminéralisée. Elle a poussé en serre froide hors poussière, il a vérifié par des bacs placés à côté. Puisque Tillandsia contient tous les minéraux habituels alors qu’elle ne reçoit que de l’air et de l'eau, c’est qu’elle est capable de produire tous ces minéraux à partir des éléments chimiques de l’air dépoussiéré et de l’eau déminéralisée.
Kervran signale ce fait, mais ne l’invoque pas comme preuve car "Les expériences ... ont été trop peu nombreuses." (PB p 165)
L’avoine, qui est calcifuge, n’a pas besoin de calcium pour germer, et convertit du potassium en calcium. Et les plantes calcifuges produisent tellement de calcium qu’elles ne poussent plus dans les sols qu’elles rendent calcaires en quelques années.
J E Zündel était ingénieur chimiste de l’Ecole Polytechnique de Zurich. Après une vie professionnelle d’analyse chimique dans une papeterie, il s’est ouvert au domaine étudié par Kervran et a surtout voulu prouver de manière sure la création de calcium par l’avoine qui démontre la transmutation biologique. Zündel a réalisé des dizaines d’expériences, quelquefois sur des milliers de graines d’avoine, de plantules et de plantes. Il a communiqué ses travaux sur l’avoine Flämingskrone à l’Académie d’Agriculture le 01/12/1971, publiés dans le bulletin n° 4 de 1972. (PB p 165 à 183)
Des graines d’avoine fouragère non sélectionnées germent d’abord à l’eau déminéralisée et on les trie pour ne garder que les graines bien germées.. uis on les met en culture sur papier-filtre imbibé d’eau déminéralisée avec des sels fertilisants extra-purs (éléments et oligo-éléments), en 4 lots de 150 graines le même jour, cultivées de 6 à 12 semaines, puis calcinées à 900°C et dosées séparément. Les plantules flétries sont retirées au fur et à mesure.
§  Les mesures sont dispersées de 0,032 à 0,040 mg de CaO par graine selon les lots.
§  Les mesures sont dispersées de 0,175 à 0,267 mg de CaO par plantule selon les lots.
§  Le bilan au début est de 0,036 mg de CaO par graine témoin, moyenne de 4 moyennes de 150 graines.
§  Le bilan à la fin est de 0,227 mg de CaO par plantule, moyenne de 4 moyennes de 91 à 49 plantules restantes.
Chaque plantule d’avoine a donc produit 0,191 mg de CaO en moyenne, soit augmenté ce CaO de 530%. Les variations de Ca et K sont très fortes et en sens inverses. Les dispersions des mesures sont très faibles par rapport à la variation moyenne.
La chimie classique ne peut expliquer ces variations, mais la fusion atomique, oui. La réaction est K + H :=: Ca. (PB p 169 à 171)
Cette expérience de Hisatoki Komaki (première série) consiste à cultiver divers microorganismes avec ou sans potassium K initial, et à mesurer l’évolution de matière sèche et de potassium K.
On cultive 4 microorganismes : Aspergilus niger AN, Penicil chrysogenum PC, Saccharomyces cerevisiae SC, Torulopsis utilis TU. (PB p 117 à 119)
On cultive les microorganismes en solution de Mayer, chacun dans plusieurs flacons de 200 ml de milieu agité pendant 72 heures. On contrôle soigneusement les souches et produits chimiques et l’on évalue K par spectroscopie comparée. Avant ensemencement, on stérilise les flacons et leur contenu pendant 10 mn à 2 atmosphères.
On ensemence les flacons avec 1 mg de microorganismes qui apportent au maximum 0,01 mg de potassium, quantité négligeable.
Pour le milieu sans potassium K on remplace le phosphate de K (0,5 % de K3PO4) de la solution de Mayer par le phosphate de sodium Na. Sans l’un de ces phosphates, les levures ne se développent pas.
Sans K initial,
§  AN augmente la matière sèche de 161 mg et augmente K de 0,90 mg.
§  PC augmente la matière sèche de 189 mg et augmente K de 1,05 mg.
§  SC augmente la matière sèche de 275 à 320 mg et augmente K de 1,65 à 1,83 mg selon les flacons.
§  TU augmente la matière sèche de 380 à 540 mg et augmente K de 1,95 à 2,15 mg selon les flacons.
Avec K initial,
§  AN augmente la matière sèche de 557 mg et augmente K de 5,35 mg.
§  PC augmente la matière sèche de 906 mg et augmente K de 10,27 mg.
§  SC augmente la matière sèche de 1295 à 1481 mg et augmente K de 15,3 à 16,3 mg selon les flacons.
§  TU augmente la matière sèche de 2589 à 2710 mg et augmente K de 21,0 à 23,9 mg selon les flacons.
Il y a plus de potassium résultant que de potassium entrant, donc il y a forcément transmutation.
La présence de potassium K initial favorise cette transmutation et l’augmentation de K est alors plus importante.
L’étude des transmutations possibles indique que l’isotope 23 du sodium fusionne avec l’isotope 16 de l’oxygène et donne l’isotope 39 du potassium.
Conclusion : 4 microorganismes différents produisent du potassium.
La troisième série d’expériences, de Hisatoki Komaki et Mademoiselle Takiko Fujimoto pour sa thèse, suit le même protocole. Elle est publiée dans la Revue de Pathologie Comparée et de Médecine Expérimentale, mars 1969, et donne des résultats du même ordre et concerne les microorganismes :
Aspergilus terreus, Aspergilus niger, R. nigricans, Urobacilllus N° 21, 22, Urobacilllus N° 23, 24, Souche non identifiée n° 93, T. lactis condensi, H. anomala, S. rouxii, Penicil chrysogenum. (PB p 122 à 129)
Les milieux sont avec ou sans potassium K, ou à phosphore P réduit (ou nul pour les moisissures), ce qui permet ces résultats :
§  Avec P initial, la matière sèche est de 130 à 1339 mg dans les 24 flacons et contient 3,1 à 29,0 mg de P2O5, selon les microorganismes.
§  Sans P initial, la matière sèche est de 69 à 710 mg dans les 24 flacons et contient 1,3 à 8,0 mg de P2O5, selon les microorganismes.
La concentration de P ne change pas dans le milieu de culture.
Cette expérience de Komaki dans une université japonaise a été reproduite au Centre d’Etudes Nucléaires de Saclay, sans radioactivité détectable (PB p 11) donc les isotopes 30 P et 32 P n’étaient pas présents.
L’étude des transmutations possibles indique que l’isotope 15 de l’azote fusionne avec l’isotope 16 de l’oxygène et donne l’isotope 31 du phosphore.
Conclusion : 12 microorganismes différents (bactéries, levures et moisissures) produisent du phosphore.

Expérience de Vysotskii en 2003 (p 4 fig 2) 
Des microorganismes sont utilisés pour réduire la radioactivité de plusieurs isotopes. Le milieu actif MCT ("microbial catalyst-transmutator") utilisé est une symbiose sous forme de granules de nombreux microorganismes, de sources d’énergies, et de N, C, P etc., et de substances aglutinantes. La demi-vie radioactive de La140 est de 40.3 heures, celle de Ba140 est de 12,7 jours. Les mesures de radioactivité sont ramenées au rapport normalisé Q(T)/Q(0) d’une part dans l’eau pure témoin, d’autre part dans le milieu biologique actif.
§  D’abord la radioactivité baisse de manière classique car les micro-organismes mettent 10 jours à muter avant de s’adapter à la radioactivité et à l’isotope que l’on cherche à éliminer.
§  Puis la radioactivité de Ba140 et La140 baisse de manière significative car les micro-organismes commencent à transmuter les isotopes, jusqu’au 25ième jour. La différence entre les Q(T)/Q(0) est alors de 0,28 dans l’eau – 0,05 dans le milieu actif = 0,23. Donc les microorganismes ont bien transmuté des isotopes radioactifs. Les deux types de transmutations ont lieu simultanément.
§  Ensuite la radioactivité devient trop faible pour être mesurée.
§  La radioactivité de Co60 reste constante et celle de Ba140 et La140 dans l’eau pure en témoin baisse de manière classique.
§   
La théorie consensuelle actuelle (2008) est la conservation des atomes dans les réactions à faible énergie.
L’étude du doute scientifique est favorable à l’effet Kervran pour étendre le consensus actuel.
Pourtant de nombreuses preuves s’accumulent et montrent que cette hypothèse ne suffit pas à expliquer certains phénomènes.
Dés 1799, Louis-Nicolas Vauquelin nous a invités à " répéter [les expériences] et les varier de diverses manières ... et si nous arrivions aux mêmes résultats, ce serait un grand pas de fait dans la philosophie naturelle, et beaucoup de phénomènes, dont la cause est inconnue, seraient expliqués". L’avons-nous fait ?
En comparant deux hypothèses, nous allons voir que oui.
Chercheurs représentatifs : Schwann, Lavoisier, Selye, Drach, Perrault
Arguments Pour CS
Lavoisier propose l’hypothèse de la conservation des atomes et de leur masse dans les réactions chimiques. Cette hypothèse est confirmée dans un très grand nombre de réactions. Elle est donc très sure et très utile.
Elle est aussi étendue par défaut à toutes les réactions se produisant dans la matière vivante. Cette hypothèse constitue le consensus actuel (2008) en chimie appliquée à la biologie.
Arguments Contre CS
Certaines expériences incitent au doute. Vauquelin constate qu’une poule pondant des œufs produit 4,75 fois plus de calcium que ce qu’elle en a absorbé. Hauschka constate la variation de masse d’êtres vivants en vase clos, par simple pesée. Donc la conservation de masse chimique ne semble pas respectée.
Plusieurs auteurs travaillant dans le cadre de CS n’arrivent pas à conclure positivement et mettent eux-mêmes en doute l’explication de chimie moléculaire seule (voir PB p 72 à 75) : Perrault, Stolkowski, Selye, F.Bronner.
Les explications chimiques par les pompes ioniques ne sont pas concluantes et mènent à des contradictions et des impossibilités dans les cas probants pour l’autre hypothèse VN. (PB p 70 à 73)
Si les méthodes de mesures de l’autre hypothèse VN méritent le doute, celles de l’hypothèse CS le sont aussi car ce sont les mêmes, et l’hypothèse CS est alors sans preuve.
Chercheurs représentatifs : Vauquelin, Kervran, Komaki, J. E. Zündel, Hauschka
Arguments Contre VN
Certains mettent en doute les méthodes de mesures appliquées à l’hypothèse VN. Mais si les méthodes de mesures sont valables pour l’hypothèse CS, elles le sont aussi pour l’hypothèse VN car ce sont les mêmes méthodes.
Certains opposants à l’hypothèse VN n’ont pas réussi à reproduire certaines expériences, et aussi certains tenants de VN ont abandonné des résultats trop éloignés de résultats confirmés. Mais quelques échecs n’infirment pas de très nombreux travaux reproductibles.
Certains hésitent car l’hypothèse VN n’a pas de théorie. Mais une théorie complète n’est pas nécessaire pour prendre en compte des acquis partiels et validés.
Arguments Pour VN
Plusieurs méthodes de mesures se confirment mutuellement : analyse chimique des cendres, spectroscopie de masse, mesures électromagnétiques non-destructives.
La physique nucléaire est la seule science à proposer une explication de la variation de masse des êtres vivants en vase clos. Les fusions et fissions atomiques permettent ces variations de masses en conservant l’équilibre masse et énergie.
Les expériences de VN sont très variées, elles ont déjà étudié : homme, souris, homard, plante Tillandsia, fruits secs, graines, algues Chlorella, bactéries, levures et moisissures.
Les expérimentations ont exploré des variations différentes, dont :
§  variation d’espèces végétales pour les fruits secs de Randoin
§  espèces microbiennes (bactéries, levures et moisissures), pour les microorganismes de Komaki
§  taux de magnésium alimentaire, pour les souris de Kervran
§  cultures en conditions normales et anormales (avec ou sans phosphore ou potassium), pour les microorganismes de Komaki
§  adaptation de l’espèce étudiée aux conditions de l’expérience, pour les bactéries sur radio-isotopes de V.I. Vysotskii 12
§  évolution au cours du temps, pour les microorganismes de Komaki et la limitation thermique P/Na de Kervran.
§  méthodes et techniques de mesures, destructives ou non, analyses de cendres, spectroscopie comparée, spectrophotométrie d'absorption atomique
§  variation du type de preuve (composition chimique variable entre les éléments entrants et sortants, variation de masse, réduction apparente de radioactivité)
Des dizaines de chercheurs ont répété des centaines d’expériences et des dizaines de milliers de mesures.
Conclusion
L’hypothèse "La vie utilise seulement la chimie moléculaire" est le consensus actuel et elle est largement démontrée, mais en biologie, dans certains cas, elle est à la fois mise en doute et non prouvée.
L’hypothèse "La vie utilise aussi les réactions atomiques nucléaires" est prouvée mais n’est pas publiquement admise. Nous sommes donc en phase de transition entre le consensus actuel et une acceptation plus complète des phénomènes constatés.
Nous avons donc largement répondu à Vauquelin, à la fois pour les répétitions et les variations d’expériences et nous pouvons considérer comme sure l’affirmation :
La vie utilise des réactions chimiques moléculaires et des réactions entre des noyaux atomiques.
Après la chimie minérale puis organique, la biochimie, la stéréochimie et la génétique, cette affirmation ouvre à la chimie une possibilité d’interaction avec les noyaux atomiques.
Elle apporte aussi à la physique atomique une meilleure connaissance de la structure du noyau et à la médecine une connaissance plus exacte des processus physiologiques.
Les travaux de Kervran ne sont pas vraiment contredits (sauf les tentatives théoriques), mais plutôt utilisés, prolongés et non-cités dans les publications scientifiques. Dans le grand public, on ne trouve qu’épisodiquement des références à la question des œufs de poules, ceci n’est d’ailleurs pas dû à Kervran mais à Vauquelin.
Le doute éditorial est même intégré aux publications comme celles sur les chercheurs exclus, révérés en leur temps mais non suivis publiquement [2] [3].
Les doutes scientifiques et éditoriaux se confortent mutuellement. Le consensus étant le silence, les scientifiques n’osent pas publier explicitement sur ce sujet pour ne pas être rejetés, et parce qu’ils ne publient pas le silence continue.
Les constats et esquisses théoriques de Kervran sont aussi validés par tous les travaux qui les prolongent : les nucléons périphériques du modèle nucléaire classique, la mesure de rotations différentielles dans le noyau, le cluster model, la structure du noyau en polyèdres concentriques de Robert Moon, la fusion froide à la recherche d’une nouvelle source d’énergie, la réduction des déchets nucléaires par des microorganismes.
Cette partie situe et expose les questions que soulève l'effet Kervran par rapport aux sciences actuelles, mais n'est pas un lieu de débat. Une partie de ces questions est déjà expliquée par les sciences actuelles et des études complémentaires sont nécessaires pour expliquer les autres.
La présentation ci-dessous, au carrefour de plusieurs sciences, explicite les diverses masses et énergies mises en jeu, tant au niveau des conditions d'expériences qu'au niveau de chaque atome. Puis quelques phénomènes sont classés par ordre décroissant d'énergie apparente dans les conditions d'expériences, avec des repères au niveau des atomes et nucléons.
Pour situer l'effet Kervran, considérons quelques effets de masses et d'énergies :
§  1 - A cause des très hautes énergies, certains nucléons, libres ou liés à des noyaux, se forment ou disparaissent, ce qui fait varier la masse globale.
§  2 - L'énergie de liaison des nucléons dans les noyaux diffère selon les isotopes, elle est plus forte dans le fer que dans l'Uranium ou le Deutérium. Par rapport aux masses totales des atomes entrants, les fusions des atomes légers réduisent la masse jusqu'au fer et leurs fissions l'augmentent. Les fusions des atomes lourds augmentent la masse jusqu'au fer et leurs fissions la réduisent. C’est cet effet qui fait varier la masse globale des organismes biologiques en vase clos lorsque l’effet Kervran s’y produit.
§  3 - Les neutrinos échangent de l'énergie, donc de la masse, avec des nucléons ou des noyaux atomiques à des niveaux intermédiaires entre radioactivité et chimie. Ces courants neutres permettent des échanges d'énergie sans radioactivité détectable, et très lointains, au-delà de la Terre à cause de la très faible interaction avec la matière.
§  4 - Des ré-arangements dans les noyaux modifient leurs énergies de liaisons donc leurs masses, selon la physique atomique classique. Mais la structure des noyaux atomiques n’est pas connue et il reste une large part d’incertitude sur ces arrangements ou réarrangements. L'effet Kervran fournit des indices sur ce point mais pas de certitude.
§  5 - La masse totale de chaque élément chimique varie car les atomes transmutés changent de nature chimique. C’est la preuve de base utilisée par Kervran pour démontrer l’effet Kervran.
§  6 - A l'intérieur de chaque atome, un saut d'électron d'une orbite à une autre constitue une variation d'énergie donc une variation de masse de l'atome, mais elle est infime et non-mesurable. Cette énergie est modifiée par interaction avec les photons et rayons X..
§  7 - Les réactions chimiques modifient les orbites des électrons périphériques des atomes, donc l'énergie et la masse totales des molécules sortantes par rapport aux entrantes. Elles sont exothermiques ou endothermiques selon qu'elles produisent ou absorbent de la chaleur. La variation de masse correspondante est infime et non-mesurable. Certaines molécules ont des effets catalytiques ou enzymatiques et facilitent ou permettent des réactions chimiques ou des interactions avec des phénomènes non-chimiques (équilibres avec le milieu, photons, sensibilités nerveuses diverses, et neutrino pour l’effet Kervran si cette hypothèse se confirme). L’effet Kervran se produit lors de processus biologiques spécifiques, donc sous le contrôle des enzymes.
§   
Comparaisons de quelques phénomènes
§  Étoiles, Bombe H, Fusion à haute énergie, ITER
Les noyaux atomiques de faible masse d'hydrogène ou de deutérium qui fusionnent dans ces cas produisent des rayonnements à haute énergie et d'énormes effets thermiques. Les sept effets de masses sont présents.
§  Fission radioactive, bombes A, piles atomiques
Les noyaux atomiques de forte masse d'uranium ou de plutonium qui fissionnent dans ces cas produisent des rayonnements à haute énergie et d'énormes effets thermiques, mais plus faibles par rapport à la masse des noyaux qui sont alors 100 fois plus lourds. Les sept effets de masses sont présents.
§  Fusion froide
Le mot "froide" signifie ici que les fusions de noyaux atomiques ne s'accompagnent pas de radioactivité par rayonnement alpha, bêta, gamma ni X, c'est la différence avec les cas précédents. Mais les expériences de fusion froide consistent à provoquer un fort effet thermique pour en utiliser l'énergie. L'expérience de base comporte une électrode de palladium dans un liquide contenant du deutérium où un intense courant électrique fait quasiment exploser ce liquide et ronge le palladium. Les effets de masses 4 à 7 sont présents, les effets 1 et 2 non. L’effet Kervran géologique est peut-être de ce type.
§  Effet Kervran biologique
Ici, il n'y a pas non plus de radioactivité détectable, tout se passe à température ambiante sans échauffement ni refroidissement et ne perturbe pas les processus biologiques. Les fusions et fissions atomiques n'ont lieu que lorsque les processus biologiques sont actifs, sous le contrôle des enzymes, et non lorsque les graines sont en dormance par exemple. Les fusions et les fissions peuvent quelquefois se compenser, mais certains jours leurs flux sont très différents. Dans un kilogramme de graines d'avoine qui germent, la variation de masse globale des noyaux atomiques peut dépasser un gramme par jour, soit une puissance capable de calciner ou congeler ces graines plusieurs fois, ce qui ne se produit pas. Il nous reste donc à découvrir comment cette énergie est dissipée et comment se déroule ce phénomène. Les effets de masses 4 à 7 sont présents, les effets 1 et 2 non. L'effet 3 (neutrino) a été proposé comme hypothèse. La variation de masse pour chaque noyau fusionné ou fissionné est de 0,01 à 0,03 u.m.a. donc intermédiaire entre radioactivité et chimie.
§  Effet Kervran limiteur thermique Na + O :=: K
C'est la seule réaction biologique actuellement connue pour laquelle l'Effet Kervran a aussi un effet thermique. Cette fusion de sodium et d'oxygène vers du potassium devrait produire un fort effet exothermique correspondant à 0,02 u.m.a, mais elle est en fait endothermique, elle absorbe plus d'énergie qu'une réaction chimique mais pas énormément. Elle sert à limiter l'hyperthermie chez les humains.
Il y a une trés forte similitude entre le processus "Kervran-neutrino" et les processus déjà connus de chimie et radioactivité.
Aspect chimique
Le pigment chlorophylle met en place un dispositif qui permet le transfert d'énergie d'un phénomène ultra-rapide interne à un atome en permettant une réorganisation de plusieurs atomes dans des molécules. C'est le photon (surtout solaire) qui apporte l'énergie initiale et l'enzyme qui prépare le dispositif et attend.
La molécule hypothétique "neutrino-phylle" met en place un dispositif qui permet le transfert d'énergie d'un phénomène ultra-rapide interne à un atome ou deux en permettant une réorganisation de plusieurs atomes dans des molécules. C'est le neutrino (surtout solaire) qui apporte l'énergie initiale et l'enzyme qui prépare le dispositif et attend.
Aspect radioactif
Les interactions neutron-noyau et neutrino-noyau se ressemblent. La section efficace du neutrino est beaucoup plus petite que celle du neutron. Le neutron est aussi constitutif des noyaux, le neutrino non.
Dans une réaction en chaîne de fission nucléaire, un neutron vient perturber un noyau atomique qui se divise alors en deux et ré-emet des particules. Les particules en cause sont massives et l'interaction est dite forte. La perturbation étant forte, le noyau (de structure précise inconnue) est trés perturbé, la diversité des isotopes produits est grande et ils peuvent être instables. Certaines de ces réactions se produisent aussi dans l'autre sens lors de fusions.
Dans une réaction "Kervran-neutrino", un neutrino vient perturber un noyau atomique qui se divise alors en deux et ré-emet des particules. Les neutrinos ont des masses nulles ou très faibles et l'interaction est dite faible. La perturbation étant faible, la diversité des isotopes produits est très limitée et ils sont stables. Certaines de ces réactions se produisent aussi dans l'autre sens lors de fusions.
Aspect énergétique
Dans une réaction en chaîne de fission nucléaire, l'énergie est échangée par des particules et des rayonnements à haute énergie, que nous savons détecter et mesurer.
Dans une réaction "Kervran-neutrino", l'énergie, de niveau intermédiaire entre chimie et radioactivité, est échangée par des neutrinos trés difficiles à détecter mais de plus en plus étudiés.
Kervran apporte un constat, mais pas de théorie confirmée. Pourtant, à la recherche d’une explication des phénomènes qu’il observe, il essaie deux approches :
D’une part, il expose des caractéristiques de réactions qui ressemblent à un "frittage" des noyaux atomiques.
D’autre part, pour expliquer l’absence de rayonnements détectables, il incite Olivier Costa de Beauregard à formuler une théorie et celui-ci propose une interaction proton neutrino.
Cette partie "frittage" cite Kervran à partir d’un article de presse plus synthétique que PB p 11 à 22, et provenant d’une photographie venant d’un site japonais. 
§  "On avait admis que le noyau de l’atome était un amas sphérique d’un mélange de protons et de neutrons, dont on calculait la masse et le rayon en fonction de l’hypothèse de départ. On calculait aussi, sur ces bases, l’énergie moyenne de liaison des nucléons (protons et neutrons)."
§  "Or, une telle structure était incompatible avec les résultats que j’observais sur plus de six mille expériences. Je ne pouvais tenter une expérience sur le plan de la structure atomique qu’en supposant des éléments préfabriqués - frittés - ensemble. Autrement dit, j’estimais que la notion d’énergie moyenne n’avait plus de sens - pas plus que le nombre moyen d’animaux dans un troupeau établi en comptant les éléphants ... et leurs puces. Je concevais le noyau de l’atome comme formé d’assemblages de nucléons très fortement liés entre eux pour constituer des entités spécifiques, parce que mes expériences conduisaient à reconnaître que les déplacements observés étaient ceux de noyaux d’hydrogène, de carbone, d’oxygène, et parfois, de lithium (s’il en existe d’autres, je n’ai pu, à ce jour, les mettre en évidence). Je pouvais déterminer l’énergie de déplacement d’un noyau d’oxygène dans un tel ensemble."
§  "Après la publication de mes travaux, les Américains mettaient en évidence des interférences dans un diagramme de diffraction d’un noyau atomique et conclurent que ceci montrait la rotation de particules dans le noyau, qui n’était donc pas une masse de nucléons - jointifs - tournant d’un bloc. On pensa que cette observation pouvait justifier l’hypothèse déjà émise de couches concentriques de nucléons semblables aux couches concentriques d’électrons."
§  "Mais cette construction - en pellure d’oignon - ne permettait pas de comprendre pourquoi il se déplaçait surtout H, C, O et, plus rarement, Li. Par la suite, les Américains admirent l’hypothèse de "grappes" de nucléons, le modèle ainsi défini ayant reçu le nom de cluster model."
Après ces citations de Kervran, l’article se termine par : "Si les hypothèses contenues dans ce texte devaient être vérifiées dans l’avenir. Il s’agirait d’une des plus importantes découvertes du demi-siècle. Une nouvelle science en naitrait, aussi importante que la radioactivité ou la physique des quanta. Ces vérifications sont en cours ; malheureusement, tous ces travaux ont lieu à l’étranger. La science française ignore absolument Louis Kervran."
Par la formule « en pellure d’oignon » Kervran évoque la structure du noyau en polyèdres concentriques proposée par Maria Goeppert-Mayer  et Robert James Moon. 
Les conditions de réalisation sont très différentes pour l’effet Kervran et pour la physique nucléaire des particules accélérées. Ce qui explique (PB p 265 à 283) :
§  que les chercheurs en physique nucléaire n’ont pas pu apercevoir l’effet Kervran biologique
§  et que l’effet Kervran utilise des mécanismes et une théorie différents à découvrir et préciser.
Des réactions atomiques nucléaires se produisent aussi lors de processus géologiques, mais dans des conditions encore différentes de pressions et températures, donc peut-être par des mécanismes différents.
Au moins 20 chercheurs ont participé aux recherches théoriques sur l’effet Kervran et il décrit l’histoire détaillée de la formation de la théorie de Costa entre 1963 et 1974.
Les réactions sont entre nuclides stables de la forme Z ± H, ou Z ± He, ou Z ± O, ou autres.
Lors des réactions atomiques nucléaires biologiques, on n’a pas réussi à détecter les rayonnements habituellement produits par les réactions à haute énergie (alpha, bêta, gamma, rayons X).
Les variations de masse sont d’environ 0,01 à 0,03 unité de masse atomique par atome. Ce niveau d’énergie est intermédiaire entre énergie "chimique" et énergie "nucléaire classique".
L’interaction protons neutrinos (PB p 285 à 298)
Cette radioactivité ne concerne que des isotopes stables. Elle se manifeste par la fusion de deux noyaux, ou la fission inverse. Le phénomène s’accompagne de l’échange de deux neutrinos d’énergies différentes et deux protons d’énergies différentes, l’un libre et l’autre lié dans un noyau. Deux neutrinos sont émis ou l’un est émis et l’autre reçu. Ces réactions sont lentes et leur flux semble compatible avec celui des neutrinos sur Terre.
En 1974, Olivier Costa propose ces réactions pour conserver le spin :
§  L’interaction de proton + neutrino vers proton’ + neutrino’
§  L’interaction de proton vers proton’ + neutrino + antineutrino

La masse d'un être vivant en vase clos varie légèrement, jusqu'à 1 g par kg et par jour.
Il ne s'agit pas des échanges alimentaires ou respiratoires au sens large.
Les premières études ne pouvaient que constater ce phénomène, mais nos connaissances actuelles peuvent l’expliquer par l'effet Kervran.
La variation de masse d'un être vivant en vase clos, isolé dans une enceinte étanche, peut dépasser 0,5 % de la masse initiale en 5 jours. Elle est la différence de toutes les variations de masses atomiques, connues ou inconnues, positives ou négatives.
Protocole de Hauschka 16
On fait germer 0,5 gr de graines de cresson d'eau avec de l'eau distillée dans un flacon de verre bouché et rendu étanche avec de la graisse. La précision de mesure est de 1/100 mg. Les résultats sont les mêmes que dans des ampoules de verre fermées par fusion du verre, donc la fermeture à la graisse est plus pratique mais assez étanche. Pour réduire les erreurs de mesures on compare 2 flacons identiques, avec ou sans graines. L'expérience dure entre 12 et 16 jours, car ensuite les graines meurent par manque d'échanges avec l'environnement.
L'écart de masse est en mg pour une masse initiale de 0,5 grammes. La précision des mesures est de 0,01 mg. Pour ces deux germinations étudiées en 1934, la variation de masse est fortement corrélée et typique de la phase de la lune au début de la germination.
Écart de masse maximal positif + 3,2 / 500 = + 0,64 % le jour 5.
Variation de masse journalière maximale (2,6-1,0) / 500 = + 0,08 % le jour 4.
Jour
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
Écart de masse
+ 0
+ 1,5
+ 1,4
+ 1,0
+ 2,6
+ 3,2
+ 2,4
+ 2,5
+ 1,2
+ 1,3
+ 1,3
+ 1,5
+ 1,6
+ 1,4
+ 1,3


Écart de masse maximal négatif - 3,5 / 500 = - 0,70 % le jour 3.
Variation de masse journalière maximale - 2,5 / 500 = + 0,5 % le jour 1.
Jour
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
Écart de masse
- 0
- 2,5
- 3,3
- 3,5
- 2,6
- 2,3
- 2,0
- 2,3
- 2,0
- 1,0
- 1,4
- 1,5


Dans une ampoule de verre, on place l'eau et les graines séparément, puis on la scelle. On commence à mesurer pendant 5 jours, puis on les met en contact. On constate que la variation de masse ne commence qu'au moment de la germination. Expérience réalisée du 25/05/1933 au 08/06/1933.
Écart de masse maximal positif + 0,75 / 500 = + 0,15 % le jour 5 de la germination.
Variation de masse journalière maximale - 0,3 / 500 = + 0,06 % le jour 1.
Jour
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
Écart de masse
+ 0
+ 0
+ 0
+ 0
+ 0
+ 0
+ 0,3
+ 0,4
+ 0,7
+ 0,7
+ 0,75
+ 0,7
+ 0,75
+ 0,7
Sur 22 expériences de germination de graines de haricot mungo, 14 ont montré un effet significatif. 16
Précautions de mesures : air conditionné, retour à l’équilibre thermique, flacons de verre scellés, calibration tous les jours, lots tirés au hasard, opérateur ignorant le contenu des lots, précision et linéarité de 0.1 mg, 4 témoins passifs mesurés avant et après chaque série de mesures, compensation de la perturbation thermique due à l’opérateur par interpolation sur 0,9 mg en 20 mn, manipulations par brucelles et autres (Volkamer p 220 à 226).
Les flacons sont thermodynamiquement fermés et thermiquement équilibrés.
Expérience réalisée à partir du 30/04/1985 aux USA (Volkamer p 228 fig 4) Chacun des 8 flacons de verre scellés contient 4 g de graines de haricots mung et 8 ml d’eau. Les 4 témoins passifs contiennent 12 ml d’eau.
Écart de masse maximal (– 1,10 + 0,00) / 4000 = -0,027 % en 3 jours.
Jour
1
2
3
4
Écart de masse
-0,35
-0,5
-0,9
-1,1
Il y a une variation de masse négative très significative (probabilité d’anomalie < 0.0002).

Expérience réalisée à partir du 18/02/1991 aux USA (Volkamer p 239 fig 10) Écart de masse maximal (0,62 – 0,30) / 4000 = + 0,008 % en 4,5 jours.
Jour
1
1,5
2
2,5
3
4
4,5
5
6
Écart de masse
+0,50
+0,34
+0,43
+0,30
+0,57
+0,54
+0,37
+0,59
+0,62
Il y a une variation de masse négative très significative (probabilité d’anomalie < 0.0005). « Les fluctuations de masse suggèrent l’existence d’une forme de matière froide ou noire. »
La masse de départ d'une des plantes est 323 mg.
Écart de masse maximal ( - 17 + 6 ) / 323 = - 3,4 % le jour 19.
Variation de masse journalière maximale (-15 +6) / 323 / 3 = - 1 % par jour le jour 16.
Jour
0
3
5
13
16
19
Écart de masse
- 6
- 15
- 10
- 6
- 15
- 17
Stephan Baumgartner observe des variations de masse de graines de cresson d'eau en germination 40 fois plus faibles, mais sans préciser ni les lunes ni l'origine de ses graines.
Earle Augustus Spessard observe une variation positive sur des algues qui vivent des mois en enceinte fermée.
L.W.J. Holleman, travaille sur Chlorella vulgaris par la méthode cumulative. Plusieurs fois de suite et sur plusieurs lots, il compare et cumule les résultats. À chaque étape, il évapore et réduit en cendres ses cultures, puis ré ensemence avec une minuscule quantité d'algues.
La variation de la biomasse atomique change beaucoup selon la phase de la lune, surtout pour la germination.
La saison est aussi importante et les résultats changent chaque année.
La variation de masse ne commence qu'au moment où le contact des graines avec l'eau provoque la germination.
Les graines sauvages ou d’agriculture biologique sont très sensibles aux phénomènes naturels. Mais en comparaison, le cresson du commerce ne présente que de faibles variations.
Dans des expériences où des organismes vivants sont complètement isolés, on constate que la masse globale varie, la masse de l'ensemble des atomes isolés, ou encore la masse de l'ensemble des nucléons isolés.
La seule explication actuellement disponible provient des fusions et fissions de la physique atomique. Cette variation de la masse globale est basée sur l'effet Kervran, connu surtout grâce au travail de Corentin Louis Kervran (bien qu'il n'en parle pas dans son livre de preuves en biologie).
Cette variation de la masse globale ne contredit pas le principe de conservation de la matière car l’écart vient de la variation d’énergie de liaison dans les noyaux fusionnés ou fissionnés. La plupart des éléments chimiques composant les êtres vivants ont des noyaux atomiques plus légers que celui du fer. Lors des fusions atomiques de ces éléments, l'énergie moyenne de liaison des nucléons augmente car les nucléons sont alors plus souvent dans des noyaux plus liés, et la masse apparente moyenne des nucléons augmente. L'augmentation statistique de masse à l'époque de la nouvelle lune indique que ces fusions sont alors dominantes. Les fissions ont l'effet inverse et semblent dominantes autour de la nouvelle lune dans les graines de cresson d'eau étudiées.
La mesure de masse totale intègre toutes les variations de masses atomiques, connues ou inconnues, positives ou négatives, qui peuvent donc se compenser.
Une réaction très exothermique à 1000 kJ/mol correspond à une variation de masse de Am = H/C2 = 10-11 kg/mol = 0.011 mg/mol (Volkamer p 217) 

Conclusions
Les recherches dans ce domaine pourraient être d’un grand intérêt que ce soit en nutrition humaine ou animal ou en agriculture, ou pour faire avancer les recherches en fusion froide.
Il est surprenant que ces découvertes faites par Kervran soient non seulement ignorées  mais autant passées sous silence en France alors que dans d’autres pays, elles sont la source de recherches et d’applications.
En Russie, par exemple, les recherches de C. L. Kervran ont permis aux scientifiques de faire progresser l’état des lieux en faisant baiser plus vite la radioactivité aux alentours de Tchernobyl  avec succès, alors que les Français eux-mêmes continuent de nier l’évidence de la valeur de ses travaux et se contentent d’envoyer nos déchets nucléaires là-bas pour profiter de l’efficacité du procédé.
Mais heureusement le manque de validations scientifiques n’a pas empêché les hommes depuis la nuit des temps d’utiliser certains phénomènes comme la prêle (sans calcium) qui résorbe les fractures ou le magnétisme en réducteur de tartre. Dieu merci.
Certaines techniques en agriculture biodynamique aussi utilisent aussi ces phénomènes pour améliorer la qualité de la terre et augmenter les rendements, loin des traitements phytosanitaires.


§  Rudolf Hauschka  (1891-1969), docteur en chimie et fondateur de la société WALA
§  Hauschkas Rudolf : Substancelehre, Frankfurt a. Main 1981
§  Earle Augustus Spessard, E. A. (1940) "Light-Mass absorption during photosynthesis", Plant Physiology p: 109-120
§  Leendert Willem Jacob Holleman, A Review of Research on the Biological Transmutation of Chemical Elements, http://www.holleman.ch/h_bibl.html
1.      Transmutations à faible énergie, synthèse et développements..., 1964
2.      A la découverte des transmutations biologiques, une explication des phénomènes biologiques aberrants, Paris 1966, le Courrier du livre.
3.      Preuves relatives à l'existence de transmutations biologiques, échecs en biologie à la loi de Lavoisier d'invariance de la matière..., Paris : Maloine, 1968, 238 p.
4.      Les Transmutations biologiques en agronomie, des exemples de travaux pratiques pour laboratoires, conférences faites à l'Institut national agronomique [en janvier 1969].., 1970.
5.      Transmutations à faible énergie, naturelles et biologiques.., 1972.
6.      Preuves en géologie et physique de transmutations à faible énergie..., Paris : Maloine, 1973, 186 p, ISBN 2224000537.
7.     ↑ abcdefg et h Preuves en Biologie de Transmutations à Faible Energie, Louis C. Kervran, Paris 1975, Maloine, ISBN 2-224-00178-9.
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9.      Dr Fraze Anderson, Prevention of low-trauma fractures in older people The Lancet, Volume 366, Issue 9485, Page 543, 13 August 2005
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12.  ↑ a et b Vysotskii, V., et al. Successful Experiments On Utilization Of High-Activity Waste In The Process Of Transmutation In Growing Associations Of Microbiological Cultures. in Tenth International Conference on Cold Fusion. 2003. Cambridge, MA
13.   Site Japonais sur Kervran et les transmutations biologiques http://homepage2.nifty.com/cosmo-formalism/index.htm [archive]
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http://www.esprit-de-la-nature.fr/geobiologie/kervran-transmutations-biologiques-t192.html
§  Reactions to C. Louis Kervran's work, Liens vers divers sites
http://www.lasarcyk.de/kervran/reaction.htm
§  Links to "cold fusion" items. Ludwik Kowalski
http://pages.csam.montclair.edu/~kowalski/cf/index.html



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